Le monde change à un rythme soutenu. Votre réseau doit pouvoir suivre

SD-WAN est une technologie qui régule logiciellement la gestion du réseau, indépendamment du hardware de réseau proprement dit. Elle facilite la gestion centralisée de l’ensemble du réseau. Avec SD-WAN, les restrictions du réseau traditionnel font partie du passé car vous pouvez aisément l’adapter aux besoins de votre activité. En fonction de votre croissance, vous pouvez très facilement déployer SD-WAN ou le restreindre.

En outre, la qualité de votre communication est garantie, même si elle passe par le cloud. Via l’interface utilisateur conviviale et centralisée, vous disposez d’une vue d’ensemble de votre réseau et des performances de vos applications. Enfin, SD-WAN offre de la flexibilité pour sécuriser le réseau : soit de manière centralisée, soit localement sur le site de l’entreprise.

Cinq grandes tendances montrent que le marché devient mature pour l’innovation introduite par SD-WAN.

Tout d’abord, il y a l’émergence des nouvelles technologies. Le cloud computing est sans doute le
meilleur exemple bien que l’intelligence artificielle (IA) et l’Internet of Things (IoT) soient dans les coulisses depuis un certain temps.  « Ensemble, ces éléments génèrent une véritable explosion de données et du trafic. En soi, c’est déjà un défi pour les réseaux d’entreprises », explique Bieke. « Ces données sont de plus en plus dispersées dans l’organisation, voire hors de celle-ci, alors que jadis, elles étaient hébergées en un site central, souvent le siège social. Aujourd’hui, on les retrouve dans les filiales et souvent sur le cloud. Cela nécessite une toute autre approche, aussi en matière de réseau. »

Le monde est entretemps devenu un grand village. Dans ce village planétaire, nous ne faisons plus uniquement des affaires avec l’entreprise locale mais nous travaillons plus que jamais à l’international. « Il faut un réseau qui puisse permettre une collaboration fluide et sécurisée. Un réseau performant et disponible en tout temps, sur lequel l’entreprise peut compter », poursuit Bieke.

Le travail s’organise aujourd’hui autrement. Les collaborateurs ont d’autres besoins et attentes vis à vis de leur employeur. Bieke avance le télétravail à titre d’exemple : « Les individus veulent travailler quand ils le souhaitent, où ils veulent et à leur manière. Les entreprises doivent s’adapter à cette tendance et s’assurer notamment que les données utiles soient disponibles à la maison ou dans le train. »

Agile est un terme à la mode dans le monde des affaires. La gestion d’exploitation relativement statique de jadis a freiné la réactivité des entreprises qui ont répliqué tardivement aux changements importants du marché. Aujourd’hui, elles sont plus alertes et réagissent plus rapidement. Pour Bieke, la raison est évidente : « Le monde est devenu extrêmement dynamique, tout évolue très vite.

Nous avons aussi remarqué que les consommateurs sont plus exigeants. Lorsqu’une nouvelle tendance ou un engouement apparaît sur le marché, les entreprises doivent pouvoir réagir immédiatement. » C’est ce qui explique le succès des pop-up shops, ces espaces éphémères qui se déploient rapidement et que l’on couple au réseau de l’entreprise.

« Un autre bel exemple est le Black Friday. Lors de cette méga-journée de shopping annuelle, les webshops ont besoin de beaucoup plus de bande passante car les commandes entrantes sont exceptionnellement élevées. Le concept doit être hautement flexible et dynamique sans nécessiter plusieurs jours voire quelques semaines de préparation. »

La dernière tendance et non la moindre a trait au marché du travail. Suite à la transformation numérique, il y a actuellement une pénurie persistante de profils ayant les compétences utiles pour participer à notre économie numérique. « Il s’agit principalement de profils IT qui sont généralement très chers, justement parce qu’ils sont rares », souligne Bieke.

« Plus globalement, on remarque que de nombreuses entreprises n’ont pas le rapport optimal entre les compétences dont elles ont besoin et les compétences qui existent déjà. Nombre d’entre elles possèdent la bonne technologie mais les collaborateurs n’ont pas les bonnes compétences. »