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‘Maman, pourquoi tu me partages?’
Les avantages du sharenting

Les jeunes ne sont pas les seuls à être présents sur les réseaux sociaux, les (grands-) parents ont aussi trouvé le chemin virtuel. Fiers de l’énième jalon de leur vie de famille, la plupart des parents partagent des photos de leurs enfants. Le phénomène a été baptisé sharenting. Nous construisons en quelque sorte un ‘village en ligne’ de parents. Et cela présente quelques avantages.

 
 
 
 

#1 Votre regard sur le monde s’élargit

‘Il faut tout un village pour élever un enfant’, comme le veut un dicton célèbre. En effet, quand on éduque un enfant, mieux vaut ne pas être seul et pouvoir s’appuyer sur le soutien d’autres parents expérimentés. Jadis, les différentes générations d’une famille vivaient ensemble, et elles formaient ce village. Aujourd’hui, chacun rame de son côté. Il est alors bien agréable de pouvoir découvrir les joies et les peines d’autres parents.
Bart De Roeck est blogueur (roeckiesworld.be): “Je publie à propos de cuisine, de voyages et de mes enfants de 12, 15 et 18 ans. En tant que père, j’ai beaucoup apprécié les blogs d’autres parents qui partageaient les photos de leurs enfants. À l’époque, j’y trouvais de l’inspiration pour des sorties ou des idées de déco pour les chambres d’enfants, aujourd’hui je lis les conseils sur l’éducation, les heures de sortie, le temps d’écran… Chaque parent possède l’expertise de sa propre expérience, c’est passionnant.”

Chaque parent possède l’expertise de sa propre expérience, c’est passionnant. – Bart De Roeck

La psychologue Nina Mouton est également heureuse qu’il existe aujourd’hui quelque chose de l’ordre du ‘village en ligne’. “Il y a dix ans, il n’existait pas encore, et quand j’étais jeune maman, cela m’a manqué. Maintenant que tout le monde publie des photos de son expérience de parent, on a droit à un regard en coulisses. Rien de tel pour élargir son regard de parent.”

#2 On trouve du soutien auprès d’autres parents

Un village en ligne est sympa à regarder, mais il peut aussi représenter un soutien considérable, et nous aider à écouter notre instinct de parent.

Nina Mouton: “J’étais psychologue et je pensais que je savais comment je devais éduquer des enfants. Très vite, je me suis retrouvée bloquée dans tout ce que je savais, mais sans arriver à sentir. Je ne voulais pas laisser pleurer mon enfant la nuit, je ne voulais pas le mettre au coin quand il n’était pas sage. Mais alors, comment m’y prendre? J’ai commencé à chercher, puis j’ai lancé un blog, aussi par indignation face à certaines réactions que je recevais. Toute une communauté de parents et grands-parents s’est formée, qui cherchaient comme moi des alternatives. Pour moi, la solution a été la parentalité douce: éduquer en étant relié à ses enfants.”

J’ai lancé un blog, aussi par indignation face aux réactions que je recevais. Une communauté de parents et grands-parents s’est formée, qui cherchaient comme moi des alternatives. – Nina Mouton

Si elle a pu aider autant de personnes, c’est aussi grâce à son compte Instagram, sur lequel elle partage des photos de ses enfants. “Je n’ai pas la science infuse, je cherche, et je ne m’en cache pas. Je crois que c’est ce message qui plaît: ‘Nous cherchons tous, nous vivons la même chose, nous nous soutenons’. Rapprocher les parents est une de mes missions depuis toujours, et en ligne, c’est beaucoup plus facile.”

#3 On développe un sens critique médiatique en famille

Comment gérer les écrans et les réseaux sociaux? Voilà une question que se posent la plupart des parents. Car le partage comporte aussi certains risques. Mais si en tant que parent, vous vous tenez aux règles du sharenting et que vous engagez le dialogue à ce sujet, le partage devient plus facile et naturel, dans le respect de la vie privée de chacun.

Anne Cornut est blogueuse et maman de cinq enfants, qui sont tous actifs sur les réseaux sociaux. “Les enfants ne grandissent plus dans un univers fermé. Le monde est devenu leur village, auquel ils ont accès grâce à internet. Il faut embrasser cette réalité, être conscient des opportunités qu’elle comporte, sans être aveugle aux dangers. Comme cela fait des années que je suis blogueuse et que je possède ma propre entreprise de conseil média, je suis à fond dedans. Pour notre famille, publier des photos et des vidéos en respectant la vie privée de chacun est aussi normal que trier les déchets.”

Cela n’a pas de sens d’écarter vos enfants des réseaux sociaux. L’interdiction ne fonctionne pas, Internet est tellement grand et infini qu’il est impossible d’y résister. Il s’agit donc d’accompagner et guider vos enfants au mieux. – Nina Mouton

Nina Mouton: “Cela n’a pas de sens d’écarter vos enfants des réseaux sociaux. L’interdiction ne fonctionne pas, Internet est tellement grand et infini qu’il est impossible d’y résister. Il s’agit donc d’accompagner et guider vos enfants au mieux. Il ne faut pas être naïfs: il va leur arriver des choses sur les réseaux sociaux. Mais je crée l’ouverture, je leur dis de me prévenir s’ils rencontrent des trucs bizarres. Et je ne publie jamais une photo d’eux sans leur consentement. Pour bien accompagner ses enfants, il ne faut pas être largué. Je ne connais rien à TikTok, mais si cela croise notre route, on doit savoir de quoi il s’agit.”

Bart De Roeck est blogueur, mais aussi directeur d’école dans le premier degré du secondaire. “Le GSM est interdit à l’école, mais après les cours, il y a parfois du harcèlement en ligne. En tant qu’école, nous avons pour mission d’éduquer nos élèves à une sagesse d’utilisation des médias. C’est indispensable et cela fait partie des plans d’apprentissage. Les enfants de 12 ou 13 ans ont du mal à évaluer les conséquences des réseaux sociaux. Donc nous devons leur apprendre: que publier, ou pas? Quelles sont les conséquences si ça se passe mal? Le fait que je blogue depuis des années facilite la discussion, à l’école comme à la maison.”

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