Retour sur

NSPIRE On Air

03 décembre 2021 - 5 min

Dans le cadre de l’émission NSPIRE On Air en trois parties, Jo Caudron et Amber Janssens ont reçu une série d’invités dont l’entreprise fait montre d’une audace remarquable. Voici les principaux enseignements à tirer.

Nous avons commencé avec un petit chien dans un studio d’un mètre carré et demi. Notre entreprise a pris énormément d’ampleur. 

Hans Bourlon

CEO de Studio 100

Lors de NSPIRE On Air, Hans Bourlon a partagé sa vision sur le thème de la « croissance » : comment oser se développer et comment investir dans de nouveaux marchés ?

Percevoir les opportunités

Vous considérez-vous comme un entrepreneur audacieux ?

« C’est effectivement ce qu’on peut conclure si on se remémore les débuts de Studio 100. Nous avons commencé avec un petit chien dans un studio d’un mètre carré et demi. Aujourd’hui, notre entreprise a pris énormément d’ampleur. Nous avons notamment un studio d’animation à Sydney qui emploie 250 personnes ainsi que neuf parcs à thème dans différents pays. Sans oublier les comédies musicales à grande échelle. Mais cette croissance est réfléchie et s’est faite progressivement. Nous avons perçu des opportunités, nous les avons saisies, nous avons osé prendre des décisions et nous avons procédé à des acquisitions. »

Se diversifier, c’est aussi grandir

Quand l’« audace » revient-elle à avoir le cran de tenter quelque chose et quand est-ce un pari ?

« Nous ne nous sommes pas développés comme des cow-boys. Nous ne jouons pas le tout pour le tout pour nous agrandir. Mais pour moi, entreprendre, c’est aussi conquérir des territoires inconnus. Et pour ça, on ne peut pas toujours attendre que toutes les conditions soient favorables. Il faut parfois oser sauter le pas et se fier en partie à son instinct. Le plus grand risque que nous avons pris remonte à 1999, quand nous avons racheté Meli Park, l’actuel Plopsaland De Panne. Nous avons travaillé avec Christian Van Thillo. Il se disait que Gert et moi savions ce que nous faisions. Mais nous nous disions la même chose à son sujet (rires). Il fallait oser. Tout s’est heureusement bien terminé. »

Comment inculquez-vous cet état d’esprit (oser se développer) à vos collaborateurs ?

« La croissance n’a jamais été un but en soi chez nous. Nous avons commencé à nous diversifier par mesure de sécurité : que serait-il arrivé si Samson avait subitement perdu tout succès ou s’il était arrivé quelque chose à Gert (NDLR : Fred dans la version francophone) ? Mais la pratique vous apprend que la diversification est aussi une forme de croissance. À un moment donné, une entreprise acquiert la dynamique d’un train : vous voulez garder le contrôle de la destination, mais en même temps, le train ne cesse d’accélérer. Une ambiance dynamique s’installe alors parmi les collaborateurs. Outre la diversité, ils entrevoient des perspectives de carrière et des possibilités d’évolution, y compris à l’international. »

 Il est plus facile de faire des choix technologiques quand on sait qui est le client final.

Thierry Geerts

Country Director de Google Belgium

Lors de NSPIRE On Air, Thierry Geerts a abordé le thème de l’« adaptation ». Il s’est penché sur l’importance de la technologie dans le cadre du changement ainsi que sur le lien avec l’homme.

Choisissez le bon train en matière d’innovation

Les entreprises ne se demandent pas suffisamment ce qu’elles doivent faire aujourd’hui pour être encore dans le coup demain. « Facturation, production, ressources humaines : tout découle de révolutions industrielles passées. Il faut maintenant les envisager à la lumière de la technologie actuelle pour découvrir comment réinventer votre entreprise. »

D’après Thierry Geerts, la digitalisation indique aux entreprises la voie à suivre, mais comment savoir quel train prendre en matière d’innovation ? « Les organisations doivent étudier leurs clients. Elles feront plus facilement des choix technologiques si elles comprennent qui sont les clients finaux de leurs produits ou services, où ils se trouvent et quels sont leurs besoins. »

L’importance d’une mission

Il y a plus de chances que les gens adhèrent à ce changement si les chefs d’entreprise parviennent à transmettre leur passion à leurs collaborateurs et à leur faire comprendre le rôle que leur entreprise joue dans le monde.

Thierry Geerts : « Autrefois, le principal objectif était de faire des bénéfices. Aujourd’hui, les entreprises qui veulent obtenir le soutien de tous dans le cadre d’un parcours de transformation doivent avoir une mission, par exemple en matière de durabilité ou de responsabilité sociétale. »

 La technologie est un outil merveilleux, mais les gens doivent adopter une attitude plus responsable vis-à-vis du digital 

Martijn Aslander

Philosophe technique et auteur

Dans le cadre de NSPIRE On Air, Martijn Aslander s’est penché sur le thème du « lancement ». Il a analysé les choix des invités à la lumière de son expérience de lifehacker et de lanceur d’idées.

Un tsunami de stimuli

Vous consultez vos e-mails à tout bout de champ ? Dans ce cas, ce sont les autres qui orchestrent votre journée de travail. Ce n’est qu’un des nombreux exemples cités par Martijn Aslander, philosophe technique et auteur du livre Ons Werk is Stuk (Notre travail est cassé), pour conclure que notre travail est « morcelé ».

« Le véritable travail se fait souvent en dehors de la journée de travail, quand le flot d’informations se calme. Vous voyez ce que je veux dire… Combien de fois ne sommes-nous pas distraits par des e-mails, des messages ou d’autres stimuli digitaux ? Ce tsunami ne fait pas le bonheur des gens. Au contraire ! Il engendre du stress et, dans le pire des cas, il mène au burnout. »

Santé digitale

Martijn Aslander n’est pas opposé à la technologie. Il estime néanmoins que son essor sur le lieu de travail apporterait davantage de satisfaction professionnelle si les travailleurs l’utilisaient « sainement ». « La technologie est un outil merveilleux, mais les gens doivent adopter une attitude plus responsable vis-à-vis du digital. Nous utilisons souvent mal les outils digitaux. La plupart des travailleurs n’exploitent qu’une partie du potentiel de leur ordinateur. Pire : ils ont honte de demander de l’aide. »

D’après Aslander, il s’agit avant tout de travailler à sa santé digitale. « Convenez des outils de travail digitaux à utiliser dans une équipe, discutez-en régulièrement, rédigez un manifeste du travail digital, plongez-vous dans les systèmes intelligents le soir au lieu de regarder la télé. Vous verrez : votre capital d’information, comme je l’appelle, ne fera que grandir. »

Revivez NSPIRE On Air !

NSPIRE On Air est un programme TV en ligne animé par Jo Caudron et Amber Janssens. Il met en présence et cible des entrepreneurs qui osent faire des choix dans le domaine de la technologie. Vous avez manqué les épisodes ? 

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