On ressent aussi l’influence de la nouvelle génération dans les entreprises. " La génération Y met le département IT au défi non seulement en tant que client ", déclare Bart. " Elle dispose aussi des dernières technologies à la maison, utilise les apps les plus récentes et s’attend à ce que son environnement de travail soit au moins au même niveau. Cela dit, on observe souvent encore une trop grande disparité entre les expériences digitales à domicile et au travail, ce qui crée un champ de tension. "
Les entreprises à la traîne risquent de ne pas pouvoir attirer de jeunes travailleurs ou de les voir partir. Andrew : " Voilà pourquoi l’IT doit désormais se profiler en gatekeeper de l’innovation, surtout dans notre économie de la connaissance. Nous devons dresser moins de barrières et ouvrir la porte aux nouveaux outils et évolutions en matière de collaboration. L’IT manager va en outre au-devant d’un rôle incluant une contribution aux réflexions, par exemple en proposant lui-même des outils afin de faciliter la mise en œuvre du Nouveau Monde du Travail. "
Le danger du generation gap est aussi aux aguets. " Aujourd’hui, le management se compose essentiellement de baby-boomers (55 à 70 ans) et de membres de la génération X (35 à 54 ans), tandis que les travailleurs relèvent de plus en plus de la génération Y (20 à 34 ans). Cela fait une grande différence : les premiers ont connu l’époque où Internet n’existait pas - une situation inconcevable pour la génération Y. Cette dernière est née dans un monde déjà digitalisé, avec toutes sortes d’appareils et un vaste choix d’outils. Elle apporte dès lors ces attentes au travail, et il incombe à l’IT-manager de lui donner satisfaction ", poursuit Andrew.